Une minute dehors

Il est 0300 heures et vous êtes assis à l'arrière du Bearcat en route vers une cible de mission. "Une minute pour viser" crie le chauffeur.

Vous appuyez sur chaque pièce d'équipement sur votre support de plaque et donnez à votre fusil une dernière vérification de presse pour vous assurer que vous êtes chambré. Vous l'avez déjà fait dix fois auparavant, mais c'est un rituel de dernière minute que vous avez développé, qui a un effet calmant sur vos nerfs.

Vous sortez du Bearcat et montez sur les rails de dérapage. À ce stade, tous les nerfs sont partis et votre angoisse se transforme en un foyer semblable à un laser...

On demande souvent aux opérateurs d'une équipe tactique comment ils peuvent rester calmes lors de l'exécution de missions à haut risque. Pour la plupart, l'idée de forcer la porte de la maison d'un criminel armé et violent et d'entrer dans l'inconnu est inimaginable. Il défie la psyché humaine qui cherche toujours l'auto-préservation. Pour ceux qui le font régulièrement, ils ne voudraient pas qu'il en soit autrement.

Ces opérateurs ne sont pas particulièrement spéciaux ou capables de choses que l'homme ou la femme moyen n'est pas. Ils ont simplement été exposés à plusieurs reprises à des incidents critiques et à une formation sur l'inoculation du stress. Ces expériences, associées à une poursuite incessante de la supériorité physique et tactique, les ont développés au fil du temps pour être endurcis et résistants aux chocs. Ils ne sont pas à l'abri de la peur, mais ils savent plutôt comment la contrôler, la diriger, puis la canaliser pour les rendre encore plus efficaces dans la situation à laquelle ils sont confrontés.

Tout homme ou femme peut développer son esprit et son corps de la même manière, mais cela nécessitera de la discipline, du dévouement et une volonté de se placer dans des situations inconfortables.

Êtes-vous prêt à vraiment vous tester et à être meilleur aujourd'hui que vous ne l'étiez hier ?

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